vendredi, avril 26
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« Chiens acceptés, banquiers interdits » un restaurateur fait le buzz

Sa punchline à l’entrée de son restaurant a fait le buzz. Alexandre Callet, propriétaire d’un restaurant gastronomique à Rueil-Malmaison indiquait ainsi « Chiens acceptés, banquiers interdits (sauf droit d’entrée de 70.000 euros) ».

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Le chef étoilé a voulu par cette action attirer l’attention des médias et du public sur un fait qui paralyse l’entrepreneuriat en France. Les résultats de son restaurant était positif et il avait un apport avec son associer pour ouvrir un second restaurant. Tout était au vert pour décrocher un prêt. Or, leurs démarches n’ont pas porté leurs fruits. Débouté, Alexandre Callet n’a pas hésité à mettre en cause le système financier français : « Les banquiers sont nocifs pour notre pays ».

Une expérience loin d’être réjouissante pour le jeune homme de 30 ans qui avait ouvert ce restaurant à 23 ans et qui, compte tenu du succès, a souhaité se développer. S’il aurait pu et même pourrait passer par un courtier en crédit pour avoir l’aide d’un négociateur expérimenté, il semble au contraire abandonner l’idée d’avoir recours à l’emprunt bancaire comme il l’explique :

« Honnêtement, je n’imaginais pas un seul instant obtenir des refus. Je pensais même pouvoir négocier le taux de mon prêt. En fait, ça a été pire : la plupart des banques n’ont même pas daigné répondre ! »

Les refus se sont donc enchaînés et la chasse au crédit a été une mauvaise épreuve surtout que son rêve disparaissait peu à peu. Grâce à cette petite phrases choc qui a buzzé, les choses pourraient changer.

Ainsi, il affirme que s’il décroche les 70.000 euros voulus à cause de la médiatisation de cette affaire, il les reversera à ses salariés. L’aventure qui le mène à la création de son second établissement semble donc difficile. Cependant, il n’exclue pas la possibilité de faire appel à une levée de fonds. Affaire à suivre !

Crédit photo : Alexandre Callet